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lundi 3 novembre 2014

L’UE sera l’URSS de demain !



Oh !  Ce n’est pas moi qui le proclame, mais un homme d’expérience dont je vous ai parlé dans ce blog :
Il s’appelle Vladimir Boukovski !
Son passé parle pour lui. C’est un homme d’expérience puisqu’il a été un dissident soviétique et qu’il a passé 12 ans dans un hôpital psychiatrique. C’est vous dire s’il sait reconnaître ce qu’est une dictature, une tyrannie. Comme ses millions de compatriotes, il y a « nagé » dedans pendant des décennies ! Nous connaissons tous aussi, Soljenitsyne, et son « Archipel du goulag ».
Alors ce qu’il dit dans cette vidéo, que je vais vous montrer, est à écouter très attentivement. Ceci devrait tuer définitivement toute illusion (s’il en reste encore !)  sur ce que sont en train de nous fabriquer nos politiciens au sujet de l’Europe de Bruxelles. Beaucoup d’entre vous le soupçonnaient depuis longtemps.
Nous avions déjà  appris que cette « pétaudière » anti-démocratique avait été un beau cadeau empoisonné de la part de nos « amis » américains. Un beau « boulet » bien fabriqué pour nous détruire à petits feux, et faire de tous les peuples européens une masse impuissante de 400 millions de « prospects » bons à …tondre ! 
Mais ce que Boukovski nous révèle est encore plus terrifiant ! Oui, l’Europe de Maastricht, de Monnet, de Schumann est en train de devenir exactement ce que fut l’Union soviétique de triste mémoire ! Le parallèle est absolument hallucinant et impitoyable dans sa vérité crue.
Ceci nous offre quand même un bel espoir ; comme sa sœur de l’est, cette « pétaudière » improbable est vouée à son échec inéluctable. Seulement, si nous pouvions hâter sa chute d’une manière prématurée,  nous éviterions beaucoup de souffrances à des millions de gens et surtout à nos enfants.

"J"ai vécu dans votre futur": 



mercredi 28 mai 2014

La dissidence anti-occidentale



La fin du règne de l’État soviétique s’était illustrée par la fuite, de ce que les journalistes occidentaux nommèrent, les "dissidents". Tous ceux qui fuyaient l’enfer du «paradis» des travailleurs. Pour être encore plus clair, voici la définition exacte de la dissidence et des dissidents:




Un dissident est une personne qui se sépare d'une communauté ou du parti dont il était membre. Il ne reconnaît plus la légitimité de l'autorité (notamment politique) à laquelle il devait se soumettre jusqu'alors.
 Le terme de « dissident » est ainsi utilisé pour qualifier une personne qui conteste de façon plus ou moins radicale le système politique du pays dont elle est résidente.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dissidence

 Le plus célèbre fut Soljénitsyne. Mais il en eu bien d’autres. Et pas que des écrivains. Moi, je me souviens du danseur Noureïev qui devint directeur du ballet de l’opéra de Paris. Il y eut Boukovski et un certain  Alexandre Zinoviev. C’est ce dernier qui va nous intéresser. Pourquoi? Parce qu’après avoir fui le régime le plus effroyable que nous connaissions à l’époque, avoir fui la dictature la plus sauvage, la plus impitoyable, il a cru trouver à l’Ouest,la liberté, le bonheur de vivre enfin retrouvé.
Erreur tragique! Il l’a compris trop tard!

Dans un article intitulé Bref historique de la vie et de l'oeuvre d'Alexandre Zinoviev, Fabrice Fassio, qui travaille depuis 1976 sur l'oeuvre du sociologue russe, note : « À peine l'Union soviétique s'est-elle effondrée que de nouveaux slogans apparaissent et sont diffusés à l'échelle de la terre entière. La mondialisation, la globalisation, le village planétaire deviennent des mots à la mode, en même temps que se renforce la puissance américaine désormais sans rivale. Le bombardement de la Serbie et l'intervention américaine en Irak est interprété par Alexandre Zinoviev comme le signe de la volonté hégémonique des Etats-Unis qui utilisent à leur guise leurs forces armées dans un monde unipolaire. La domination américaine se conjugue avec d'autres phénomènes tels que la puissance des organisations financières internationales, le pouvoir économique des firmes transnationales ou bien une culture et une idéologie vantant dans le monde entier les mérites du mode de vie occidental en général, et américain en particulier. L'américanisation de l'Europe occidentale fait aussi partie des phénomènes qui préoccupent au plus haut point le philosophe russe. Des ouvrages tels que La Grande Rupture ou L'Occidentisme seront publiés en français, mais d'autres livres, La Fourmilière Globale ou bien La Tragédie Russe par exemple, ne le seront pas ».

Voilà un homme qui a connu la dictature, qui SAIT ce qu’est une absence de liberté, qui a fui son pays pour ces raisons graves et qui nous dit que dans cet occident que nous croyons «libre»  non seulement ne l’est pas, mais pire, il se transforme tout doucement vers une tyrannie encore plus inhumaine!
Alexandre Zinoviev est revenu mourir à Moscou, en 2006, sa patrie enfin délivrée d’une tyrannie, mais gravement menacée par une autre: celle du monde occidentale aux mains des tyrans bancaires et sous le bras armé des USA.
Allons nous tous devenir de potentiels «dissidents», comme Boukovski, comme Soljénitsyne, comme Zinoview? Mais au lieu de fuir à l’ouest, devrons-nous notre liberté à la Russie de Poutine? 
Liens : http://www.esprit-europeen.fr/entretiens_zinoviev.html
 http://www.zinoviev.ru/fr/zinoviev-biographie.html

mercredi 25 décembre 2013

Leçon de modestie aux éternels fayots et arrivistes !



 Merci mon cher Edmond ! Merci parce que le hasard, toujours bienveillant, m’a fait tomber sur un extrait de votre chef-d’œuvre éternel : « Cyrano de Bergerac » ! Ayant moi-même un peu de sang gascon dans les veines, je puis mieux comprendre que quiconque la leçon de modestie, de fierté et d’indépendance que nous donne votre personnage.
Il montre, encore une fois, que la vertu de savoir dire « non » aux faux honneurs est une vertu éternelle que beaucoup de nos contemporains et surtout que notre personnel politique devrait faire sienne.
De Gaulle sut dire non. Gandhi sut non. Soljenitsyne sut dire non, Mandela sut dire non..ect !
Tous les grands personnages de l’histoire du monde, qui nous ont appris la Dignité et la Liberté, ont su le faire ! Alors lisez avec bonheur et gourmandise ces alexandrins si revigorants pour nos âmes froissées par tant de soumissions !

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LE BRET
Si tu laissais un peu ton âme mousquetaire
La fortune et la gloire...

CYRANO

Et que faudrait-il faire?
Chercher un protecteur puissant, prendre un patron,
Et comme un lierre obscur qui circonvient un tronc
Et s'en fait un tuteur en lui léchant l'écorce,
Grimper par ruse au lieu de s'élever par force?
Non, merci. Dédier, comme tous ils le font,
Des vers aux financiers? Se changer en bouffon
Dans l'espoir vil de voir, aux lèvres d'un ministre,
Naître un sourire, enfin, qui ne soit pas sinistre?
Non, merci. Déjeuner, chaque jour, d'un crapaud?
Avoir un ventre use par la marche? Une peau
Qui plus vite, à l'endroit des genoux, devient sale?
Exécuter des tours de souplesse dorsale?. . .
Non, merci. D'une main flatter la chèvre au cou
Cependant que, de l'autre, on arrose le chou,
Et, donneur de séné par désir de rhubarbe,
Avoir son encensoir, toujours, dans quelque barbe?
Non, merci! Se pousser de giron en giron,
Devenir un petit grand homme dans un rond,
Et naviguer, avec des madrigaux pour rames,
Et dans ses voiles des soupirs de vieilles dames?
Non, merci! Chez le bon éditeur de Sercy
Faire éditer ses vers en payant? Non, merci!
S'aller faire nommer pape par les conciles
Que dans des cabarets tiennent des imbéciles?
Non, merci! Travailler à se construire un nom
Sur un sonnet, au lieu d'en faire d'autres? Non,
Merci! Ne découvrir du talent qu'aux mazettes?
Etre terrorisé par de vagues gazettes,
Et se dire sans cesse 'Oh, pourvu que je sois
Dans les petits papiers du "Mercure François"?'
Non, merci! Calculer, avoir peur, être blême,
Aimer mieux faire une visite qu'un poème,
Rédiger des placets, se faire présenter?
Non, merci! Non, merci! Non, merci! Mais. . .chanter,
Rêver, rire, passer, être seul, être libre,
Avoir l'oeil qui regarde bien, la voix qui vibre,
Mettre, quand il vous plait, son feutre de travers,
Pour un oui, pour un non, se battre,--ou faire un vers!
Travailler sans souci de gloire ou de fortune,
A tel voyage, auquel on pense, dans la lune!
N'écrire jamais rien qui de soi ne sortit,
Et modeste d'ailleurs, se dire mon petit,
Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles,
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles!
Puis, s'il advient d'un peu triompher, par hasard,
Ne pas être obligé d'en rien rendre à César,
Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,
Bref, dédaignant d'être le lierre parasite,
Lors même qu'on n'est pas le chêne ou le tilleul,
Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !

L’INCONNU DANS LA MAISON ….À L’ÉLYSÉE

  Il y a un cataclysme « nucléaire » qui est près d’exploser sur la tête de cette caste de parasites qui nous gouvernent, et qu’ils ne voien...