« Le socialisme réellement existant aujourd'hui est une articulation stratégique qui en fait l'état-major du capitalisme international. »
Francis Cousin, 2008
Elle est géniale dans son explication de tous les malheurs politiques qui nous sont tombés dessus depuis la catastrophe électorale du 10 mai 1981! Ô oui! Elle explique TOUT! Elle nous explique parfaitement bien que "l'internationalisme prolétarien" n'a été que le fourrier du capitalisme apatride le plus cynique et le plus virulent! Dans ma jeunesse, la doxa gauchiste et même catholique nous faisaient chanter : « Si tous les gars du monde voulaient se donner la mains ».
Ah ! C’était beau ! C’était généreux ! On en avait toutes et tous, la larme à l’œil. Manque de pot ! Que voyons-nous quelques décennies plus tard ? Les seuls qui se soient réellement donné la main, ce sont nos affreux capitalistes, nos belles crapules des marchés financiers et industriels. Pour eux, ils se la bien serrée….la pogne ! Eux, ont bien fait tomber toutes les barrières qui gênaient leurs petits business ! Le seul journaliste qui a été aussi lucide sur ce phénomène, même si beaucoup de gens de l’aiment pas, c’est Eric Zemmour.
Vous pouvez même examiner une chose phénoménale, qui n’est qu’un paradoxe en apparence ; c’est l’alliance faussement contre-nature, mais parfaitement complice, entre un capitalisme bourgeois (de droite !) avec une nation toujours marxiste maoïste, supposée de gauche. Ce n’est étonnant qu’en apparence car tout bien analyser, ils ont le même schéma structurel mental ; celui d’un mépris total, complet, assumé pour tout ce que nous considérons nous, comme valeurs humanitaires. C'est-à-dire, l’empathie pour autrui, la solidarité sociale, le bien commun, la foi religieuse, le respect de la dignité individuelle, les droits de l’homme en général. Nos deux complices en « déshumanité » n’ont qu’une seule ambition, un seul but ; une masse d’esclaves soumis, un troupeau de « bêtes de somme » sans âme et sans projet tout juste bon à faire office de main-d’œuvre pour les bénéfices d’une petite caste autoproclamée.
Pour résumer en une touche d’humour ; Coluche disait : « Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme. Le syndicalisme, c’est le contraire ! » Vous remplacez le mot « syndicalisme » par « socialisme » et vous obtenez la même chose !
Voilà le cauchemar, voilà l’enfer qui attend les naïfs inconscients qui pensent que les frontières, les nations n’ont aucune utilité, et qu’elles sont un frein au progrès humain.
Ils me font penser aussi au deux petits cochons de la fable qui ne craignaient pas le « grand méchant loup » ! Alors que ce « grand méchant loup » est en train de leur bâtir un « nouvel ordre mondial »….sans barrières, et sans ….frontières !
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